$olel?n de la Real ,lcademia allega 45
La mortl eh! bien la mort qui de toi me d, ?livre
Me glace aussi d'effroi.
Je ne vis ni ne meurs sur ce d?sert de sable,
Vide ou de cendre plein, mon are est un tombeau;
L'?phitaphe y manquait, et le mot qui m'accable,
Tu 1'y gravas.C'est beau.
Mais on dit que souvent l'on voi au cimeti?re
Uu ange dans la nuit assis sur un cercueil, ?
Y pleurant quelquefois ses larmes de lumi?re
Sur un marbre de deuil.
? H?las! si dan l'essor de ta pure jeunesse,
Fatigu?e en ton vol, de calme et de bonheur,
Tu veux aussi go?ter une heure de tristesse
Pcur soulager ton caeur;
Belle aparition, vieris, descends dans mon ?me;
Viens, voici le tombeau oil tu pourras t'asseoir:
R?pands dans l'ombre au moins les clart?s de la flamme
Sur un marbre aussi rioir.
Un mornent sur l'horreur de ma nuit ?ternelle
Fais briller de ton front l'aur?ole ?toil?e,
Et cache sous l'?clat de l'?mail de ton aile
Ma carcasse br?l?e.
Oh! viens, rayon du soir, ou rayon de l'aurore,
De ce tombeau vivant visiter le s?jour,
De gr?ce,,rafraichis le feu qui brille encore
D'une larme d'amour.
Puis..... Je ne veux plus rien pur et charmant g?nie, ?
Je n'ose rien de plus demander ? mon sort,
Mais, du moins, donne moi le d?sir de la vie,
Ou 1'amour de la mort.
? NICOMEDES PASTOR D?AZ
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